Qui ne devrait pas utiliser les nouveaux SIF pour facturer en 2026
Patrick Gordinne Perez2025-06-03T04:15:01+00:00Dans cet article, spécialement pour les indépendants et les entreprises, nous allons voir qui ne devrait pas utiliser les nouveaux systèmes informatiques de facturation (SIF) pour émettre ses factures à partir de 2026. Je vous préviens qu’ils sont peu nombreux.
À partir de 2026, les entreprises doivent avoir leurs systèmes informatiques de facturation (SIF) à jour conformément aux nouvelles spécifications techniques qui ont été approuvées.
Cependant, il existe des exceptions à cette obligation…
Si vous êtes un entrepreneur indépendant, vous avez peut-être commencé à entendre le mot Verifactu, SIF et depuis longtemps facture électronique.
Le Trésor veut tout contrôler et pouvoir avoir les outils pour collecter le maximum.
Si Hacienda a une idée et veut l’appliquer, elle fait d’abord des tests et l’applique généralement aux grandes entreprises et si elle fonctionne, elle l’applique aux restes des petites entreprises et des indépendants.
Nouvelle réglementation Verifactu
Il y a quelques mois, les spécifications techniques que doivent avoir les systèmes informatiques de facturation (SIF) ont été approuvées, dans le but de garantir, entre autres aspects, la traçabilité et l’inaltérabilité des enregistrements de facturation.
L’obligation de mettre à jour les SIF selon ces spécifications sera exigible à partir du 1er janvier 2026 pour les contribuables de l’IS et à partir du 1er juillet 2026 pour les autres contribuables.
Cependant, certaines exceptions ont été prévues. Voir ci-dessous.
Qu’est-ce que Verifactu ?
Verifactu est essentiellement un système qui vous permet de savoir si vous avez modifié ou manipulé une facture.
Qui ne devrait pas utiliser un SIF (système informatique de facturation) ?
Contribuables exclus de l’obligation d’utiliser un SIF
Fourniture immédiate d’informations SII
Tout d’abord, les nouveaux SIF ne seront pas exigés des entreprises qui tiennent déjà leurs registres de factures par le biais du système de fourniture immédiate d’informations (SII).
Ces entreprises sont tenues d’envoyer au Trésor par voie électronique et presque immédiate les détails de leurs registres de facturation (tant pour les factures émises que reçues), de sorte qu’elles atteignent déjà l’objectif d’un plus grand contrôle que les nouveaux SIF visent à atteindre.
Entreprises et indépendants sans activité économique.
Les contribuables de l’impôt sur le revenu des personnes physiques qui n’exercent pas d’activités économiques n’ont pas non plus cette obligation.
Par exemple :
- Les propriétaires de biens immobiliers qui doivent déclarer leurs loyers dans l’impôt sur le revenu des personnes physiques comme des revenus du capital immobilier, car ils n’ont pas de travailleurs.
N’oubliez pas que la location de biens immobiliers n’est pas considérée comme une activité économique, sauf si vous avez une personne embauchée.
- Les entités en régime d’attribution de revenus sans activité économique (communautés de biens, héritages jacents…).
Non-résidents
De même, les entreprises et les entrepreneurs non résidents qui effectuent des opérations en Espagne mais sans disposer d’un établissement stable (EP) sont exemptés de cette obligation.
S’ils disposent d’EP, ils doivent se conformer aux nouveaux SIF (dans ce cas, ils sont imposés sur les revenus obtenus en Espagne selon les règles de l’IS).
Quelles opérations sont exclues de l'utilisation d'un SIF ?
Les agriculteurs (ce qui leur manquait)
D’autre part, les nouveaux SIF ne doivent pas non plus être utilisés pour enregistrer les opérations effectuées par les entrepreneurs dans le régime spécial de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (REAGP) lorsqu’ils doivent émettre un reçu pour ces opérations.
Cependant, les opérations effectuées par ces entrepreneurs doivent être enregistrées avec les nouveaux SIF lorsqu’elles sont imposées à l’impôt sur le revenu des personnes physiques en régime d’estimation directe ou s’il s’agit d’opérations pour lesquelles ils doivent émettre une facture (par exemple, si elles effectuent des livraisons de biens immobiliers pour lesquelles l’exonération de TVA a été renoncée).
Régime simplifié et supplément d’équivalence.
De même, il n’est pas obligatoire d’enregistrer auprès des nouveaux SIF les opérations effectuées par des entrepreneurs qui sont imposés en surtaxe d’équivalence ou en régime simplifié de TVA, sauf s’ils doivent émettre une facture.
Voici quelques cas dans lesquels ces entrepreneurs doivent émettre une facture et, par conséquent, l’enregistrer auprès du nouveau SIF :
- Dans les deux régimes, lorsque l’acquéreur est une autre entreprise ou un particulier qui demande la facture pour pouvoir exercer un droit de type fiscal.
- Dans le cas d’entrepreneurs en régime simplifié, lorsqu’ils transmettent des actifs fixes (si une vieille camionnette est vendue, par exemple) ou lorsque la détermination des cotisations accumulées pour les opérations courantes dans ce régime est effectuée en fonction du volume des revenus.
- Dans le cas des entrepreneurs en surtaxe d’équivalence, lorsqu’ils sont imposés à l’impôt sur le revenu des personnes physiques par le régime d’estimation directe, et sur les livraisons de biens immobiliers qui sont soumises et non exonérées.
Résumé de ceux qui ne devraient pas utiliser les nouveaux SIF pour facturer en 2026
Les entreprises bénéficiant du SII, les bailleurs sans activité économique et les non-résidents sans EP sont exemptés des nouveaux SIF.
Il en va de même pour la plupart des opérations effectuées par des entrepreneurs en REAGP, en régime simplifié ou en surtaxe d’équivalence.