Avez-vous entendu parler de l’imputation des revenus en Espagne ?
Sûrement que oui
Dans cet article, nous vous expliquons ce que c’est et comment il est calculé.
Les biens immobiliers qui ne constituent pas le logement habituel et qui ne sont pas loués ou affectés à des activités économiques peuvent générer un revenu présumé dans l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPF).
Il convient de rappeler le moment où cette imputation a lieu, ainsi que la procédure de calcul de celle-ci.
Comment calcule-t-on l'imputation de loyer ?
Imputation du revenu dans l’impôt sur le revenu des personnes physiques
Lorsqu’une personne est propriétaire d’un bien immobilier « oisif » (c’est-à-dire qu’elle ne le loue pas ou ne l’utilise pas comme logement habituel ou pour des activités économiques), des « revenus présumés » doivent être imputés sur la base générale de son impôt sur le revenu des personnes physiques.
- En termes généraux, la taxe sur l’imputation de revenu correspond à 2 % de la valeur cadastrale du bien en question.
- Dans le cadre de la révision ou de la modification de la valeur cadastrale, un pourcentage de 1,1 % de cette valeur est établi lorsqu’il est effectué au cours de la même période d’imposition ou des dix années précédentes.
Voici le lien pour voir si la valeur cadastrale de votre maison a été révisée
- Dans le cas où le bien immobilier n’a pas de valeur cadastrale enregistrée ou n’a pas été dûment notifié au propriétaire, l’imputation appliquée sera de 1,1 % sur 50 % de la valeur d’acquisition (ou de la valeur vérifiée aux fins d’autres impôts, si celle-ci est supérieure).
Impôt sur le revenu des personnes physiques de 2023 et 2024
IRPF de 2023 y 2024
Comme cela s’est produit en 2023, le Trésor a confirmé que dans l’impôt sur le revenu des personnes physiques de 2024, le coefficient de 1,1 % est également applicable aux biens immobiliers dont les valeurs cadastrales sont entrées en vigueur à partir de 2012.
Ainsi, en pratique, dans l’impôt sur le revenu des personnes physiques de 2024, ce coefficient de 1,1 % est applicable aux valeurs cadastrales révisées au cours des douze années précédentes (2 % si elles sont entrées en vigueur en 2011 ou avant).
Quand y a-t-il une imputation de revenu ?
Exigences qui déterminent l’imputation du revenu
Cependant, pour que l’imputation des revenus ait lieu, le bien immobilier doit remplir les conditions suivantes en même temps :
- Logement urbain construit.
Il doit s’agir d’une propriété de nature urbaine construite. En d’autres termes, la maison ne peut pas être rustique.
Les immeubles rustiques et fonciers ne sont pas affectés (sauf s’ils abritent des constructions non indispensables à une exploitation agricole, d’élevage ou forestière).
- N’affecte pas les activités économiques.
Il ne doit pas être affecté à des activités économiques ou être un générateur de revenus du capital immobilier (par location ou sous-location).
- Ce ne doit pas être votre résidence habituelle
Dans le cadre du concept de logement habituel, les annexes et jusqu’à deux places de garage sont incorporées au logement, à condition qu’elles soient situées dans le même bâtiment que le logement habituel et qu’elles aient été acquises conjointement avec celle-ci. C’est-à-dire, dans la même écriture.
- Autres logements
En fin de compte, il est établi que la propriété ne peut pas être en cours de construction ou être considérée comme impropre à l’utilisation en raison de restrictions d’urbanisme.
Imputation des revenus des résidences secondaires
L’imputation du revenu de la résidence secondaire est calculée de la même manière
Les résidences secondaires utilisées pour leur propre usage génèrent des revenus imputés, car il ne s’agit pas de la résidence habituelle.
Attention !
En revanche, un logement contigu à l’habituel, qui rejoint ce dernier, acquiert également le caractère de logement habituel, de sorte qu’il n’est pas approprié d’imputer des revenus pour celui-ci.
Logements non susceptibles d'utilisation
Doutes concernant l’imputation des revenus
L’exigence selon laquelle la propriété n’est pas susceptible d’être utilisée « pour des raisons d’urbanisme » suscite généralement des doutes.
Cette situation se produit principalement dans les immeubles qui sont en situation de ruine (circonstance que le contribuable peut prouver par tout moyen de preuve), ou dans les immeubles qui ne disposent pas d’une licence de première occupation.
Eh bien, gardez à l’esprit que :
- Le Trésor considère que le fait qu’un bien immobilier ait été construit en violation de la réglementation en matière d’urbanisme ou sur un terrain non constructible n’implique pas qu’il ne soit pas susceptible d’être utilisé.
Mais attention, cette interprétation est basée uniquement sur le concept d' »utilisation » et ne prend pas en compte les aspects urbanistiques.
Si le bien immobilier ne respecte pas la règle dès le départ, il convient de soutenir qu’il n’est pas susceptible d’être utilisé pour des raisons d’urbanisme et qu’il n’y a pas lieu d’imputer des revenus.
En fin de compte, le fisc veut de l’argent et tous les logements, même s’ils sont illégaux, vont presque toujours être imposés.
En résumé
L’imputation de revenu est une petite taxe que la hacienda a imposée au cas où elle ne déclarerait pas le loyer qu’elle peut obtenir pour cette résidence secondaire. C’est comme un impôt sur le patrimoine déguisé. Comme disait mon oncle, il faut vivre avec.
Et comme cela s’est produit en 2023, dans l’impôt sur le revenu des personnes physiques de 2024, l’imputation des revenus pour les biens immobiliers dont les valeurs cadastrales sont entrées en vigueur à partir de 2012 est de 1,1 %, et non de 2 %.


