Acte de conciliation travail : l’étape préalable à la demande que personne n’explique
Patrick Gordinne Perez2025-07-12T06:47:04+00:00L’acte de conciliation du travail n’est parfois pas connu, mais c’est une étape indispensable pour toute demande dans ce domaine. Ici, nous vous donnons le détail de ce que c’est et les conditions qu’il doit remplir.
Qu'est-ce que l'acte de conciliation du travail
L’acte de conciliation du travail est une étape essentielle requise par la législation espagnole pour que, avant d’aller en justice, le travailleur et l’employeur règlent leurs différence après un licenciement. Dans ce document, chacune des parties indique quelles sont ses prétentions et, en cas d’accord, tout type de réclamation serait éteint. Ce processus est géré par les services de médiation dépendant des services du travail de chaque communauté autonome.
L’idée est d’essayer d’épargner le passage de la voie judiciaire. La vérité est que cette circonstance est minoritaire et, la plupart du temps, il s’agit d’une simple procédure. Mais c’est une procédure obligatoire pour aller en justice et, en plus, elle a des délais estimés. Si ce délai est dépassé, il n’y aura pas de recours social pour le travailleur.
Les étapes d'un acte de conciliation du travail
L’acte de conciliation se fait à la demande d’une partie, en particulier du travailleur. Une fois que vous avez reçu la lettre de licenciement et le fin, vous devez signer et indiquer votre non-conformité. À partir de là, vous pouvez entamer le processus, avec les particularités des salariés ou des représentants. Voici les étapes classées chronologiquement :
1. Présentation du bulletin de conciliation au SMAC
Tout d’abord, le travailleur doit remplir le bulletin de vote et le présenter au Service de médiation et d’arbitrage (SMAC) de la Communauté autonome. Bien que le nom varie selon le lieu, l’organisme remplit les mêmes fonctions. Pour ce faire, le travailleur dispose de 20 jours ouvrables à compter de la communication du licenciement.
Le bulletin de conciliation doit indiquer le désaccord et, également, la réclamation faite à l’entreprise. Cela peut être uniquement économique ou, également, de réadmission. Rappelons qu’il existe des licenciements abusifs et des licenciements nuls, en fonction du respect ou non de la réglementation du travail.
2. Réception du bulletin de conciliation
Une fois que le travailleur a couvert le bulletin de vote, le SMAC informe l’entreprise de son existence et des demandes. Dans ce cas, l’entreprise peut, avant l’acte de conciliation, tenter de négocier avec le travailleur en acceptant totalement et partiellement ses demandes. Ce n’est pas le plus fréquent, mais, en cas d’accord, le processus pourrait être clôturé à ce stade avec un accord.
L’administration autonome a l’obligation d’effectuer la communication en temps temps. Si ce n’est pas le cas, l’entreprise n’a pas à être au courant des demandes du travailleur. C’est donc un processus qui peut prendre des jours, mais qui dépendra de l’agilité de l’administration et de la connectivité.
3. Célébration de l’acte de conciliation du travail
La célébration de l’acte de conciliation a lieu devant le SMAC lorsqu’il n’y a pas eu d’accord préalable. Il peut arriver que les deux parties parviennent à un accord, qu’aucun accord ne soit conclu ou qu’une partie ne se présente pas. Si l’employeur ne se présente pas à l’acte, il suffit que les médiateurs tamponnent le bulletin de vote ; cependant, si le travailleur ne le fait pas, il est entendu qu’il renonce à ses prétentions initiales et que le processus s’arrête là.
Il existe de nombreuses hypothèses, mais il faut avoir une sorte de conseil, surtout si l’on a l’intention de parvenir à un accord. Dans le cas contraire, il suffira à l’entreprise d’attendre la voie judiciaire. Il s’agit d’une décision stratégique, il faut donc tenir compte de ce qu’il faut faire.
4. Ouverture (ou fermeture) de la voie judiciaire
Lorsqu’il y a désaccord écrit entre les deux parties, il est temps de passer à la procédure judiciaire devant les tribunaux sociaux. L’acte de conciliation du travail, bien que inhabituel, est considéré comme nécessaire. Comme anecdote, on peut dire que, même avant le procès proprement dit, il est possible de parvenir à un certain type d’accord, mais le juge devrait le valider.
La voie judiciaire est la plus coûteuse, si elle est perdue. Du point de vue de l’entreprise, un accord partiel préalable peut être préférable à un jugement contraire. Ce n’est pas seulement le montant demandé, mais aussi tout l’argent dépensé associé au processus.
En resumen...
Connaître l’acte de conciliation du travail permet de surveiller les processus et les réclamations de licenciement et d’agir avec agilité. Vous êtes un entrepreneur et vous avez besoin d’un conseiller en emploi fiable ? Chez Asesoría Orihuela Costa, nous pouvons vous aider et vous représenter. Contactez-nous sans engagement !