Nouvelles mesures dans le domaine du travail
Patrick Gordinne Perez2025-03-12T06:36:51+00:00Le gouvernement a émis le RDL 9/2020, du 27 mars, sur les mesures de travail, parmi lesquelles se distingue l’impossibilité d’utiliser la force majeure et les causes économiques, techniques, organisationnelles et de production dues au coronavirus pour licencier pendant la durée de l’état d’alarme.
Le RD 9/2020 du samedi 28 mars, outre d’autres aspects liés aux questions de santé, a réglementé les points suivants :
Interruption du calcul de la durée maximale des contrats temporaires pendant l’état d’alarme dans les entreprises qui ont appliqué un ERTE pour des raisons économiques, techniques, organisationnelles et de production ou pour cause de force majeure, motivées par les effets du COVID-19. Les contrats temporaires, y compris les contrats de formation, de relève et d’intérim resteront en vigueur jusqu’à la fin de l’état d’alarme, se prolongeant pendant la même durée qu’ils auraient été suspendus. Par conséquent, il faudra être attentif à l’expiration de ce type de contrats qui peuvent expirer pendant la période de l’ERTE ou après.
Fin des ERTEs pour cause de force majeure liée au Covid-19 à la date à laquelle la fin de l’état d’alarme est décrétée, quelle que soit la période indiquée dans la demande d’ERTE. Par conséquent, ces dossiers ne se termineront pas dans la période indiquée dans la demande (généralement un ou deux mois), mais au moment où l’état d’alarme prendra fin, indépendamment du fait qu’il y ait ou non une résolution de l’administration approuvant le dossier.
Les licenciements sont interdits pendant la durée de la crise
Interdiction de procéder à des licenciements pour causes objectives pendant l’état d’alarme en invoquant la force majeure, les causes économiques, les techniques organisationnelles et de production. Par conséquent, les licenciements effectués à partir de cette date et jusqu’à la fin de l’état d’alarme seront limités à d’autres causes (licenciements abusifs ou pour d’autres causes non incluses dans les précédentes).
Rationalisation de la procédure de communication des données au SEPE en vue de la perception des allocations de chômage, en établissant un délai de cinq jours à compter de samedi pour que les entreprises de l’ERTE, ou qui l’ont demandé, envoient les données des travailleurs au SEPE, y compris le compte bancaire et le numéro de téléphone, pour traiter la prestation.
Établissement d’un régime de sanctions et de remboursement éventuel des prestations ou bonifications de la sécurité sociale en cas d’application incorrecte de l’ERTE.
Limite à la durée des ERTE
Nous rappelons que les ERTEs liés au Covid-19 auront comme date de fin à la fin de l’état d’alarme, l’interdiction de certains licenciements et l’interruption des délais de fin des contrats temporaires pour les entreprises en ERTE.
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