ERTES, Comment réintégrer les travailleurs
Patrick Gordinne Perez2025-03-12T06:02:13+00:00Le dossier de réglementation temporaire de l’emploi (ERTE) est une mesure qui permet aux entreprises de suspendre ou de réduire temporairement les contrats de leurs employés lorsqu’il existe des raisons justifiées.
S’il y a quelques semaines, la plupart des entreprises se demandaient comment réaliser un ERTE pour cause de force majeure ou pour des raisons productives, la question est maintenant de savoir comment commencer à sortir les travailleurs d’un ERTE ou comment terminer un ERTE.
En raison de la désescalade, les entreprises se sont retrouvées dans le besoin de récupérer leur personnel, mais beaucoup ont des doutes sur la manière de sortir leurs travailleurs d’un ERTE, s’ils peuvent affecter à nouveau leurs travailleurs réintégrés ou sur la manière dont l’achèvement est communiqué.
Le RD-loi 24/2020 a prolongé les dossiers de réglementation temporaire de l’emploi de force majeure, les prolongeant jusqu’au 30 septembre. Les ERTE pour des raisons économiques, techniques, organisationnelles ou de production, la date de fin est celle que l’employeur a décidée, tant pour ceux qui ont commencé avant l’entrée en vigueur du RDL 24/2020 (27/06/2020) que pour ceux qui ont immédiatement sui immédiatement un ERTE de force majeure.
Qui gère l’achèvement de l’ERTE ?
Pour mettre fin à un ERTE temporaire ou définitif et, par conséquent, la baisse de la prestation des travailleurs concernés par la suspension ou la réduction du temps de travail, c’est l’entreprise qui doit effectuer cette procédure. Mais les cabinets de conseil et les cabinets professionnels autorisés par l’entreprise elle-même peuvent également effectuer cette gestion.
Comme pour l’activation des ERTE, en cas de suspension ou de réduction de leurs journées, les travailleurs n’ont pas à effectuer de gestion. Dès que l’employé connaît la date à laquelle il reprend son activité professionnelle, sa prestation est automatiquement interrompue.
Délai pour communiquer la démission lorsque l’ERTE est un cas de force majeure
Les entreprises avec ERTE de force majeure due au COVID-19 qui reprennent pleinement leur activité, doivent présenter la renonciation à l’autorité du travail de manière expresse. Ceci dans un délai de 15 jours à compter des effets de la démission. Il convient de le faire pour éviter d’éventuels incidents et sanctions de l’inspection du travail ; cependant, ils doivent évaluer les inconvénients de la renonciation à l’ERTE autorisé.
L’entreprise qui a été autorisée à un ERTE pour cause de force majeure pour COVID-19, doit communiquer au SEPE les changements qui peuvent se produire en ce qui concerne la suspension et/ou la réduction de la journée qui ont été initialement communiqués. Ceci, avant le moment où la variation se produit.
La renonciation à l’ERTE implique qu’il ne serait pas prolongé et que, dans le cas de la volonté de suspendre à nouveau les contrats des employés en raison de la situation du COVID-19, le traitement d’un nouvel ERTE est nécessaire ainsi que l’autorisation expresse de l’Autorité du travail (le silence positif n’est pas valable pour produire des effets et en particulier les exonérations de cotisations de sécurité sociale).
Procédure de suspension de l’ERTE
L’ERTE lui-même met à la disposition des entreprises un document de demande unifié qui doit être rempli avec les données suivantes :
– Code du compte de cotisation de l’entreprise.
– Nombre de travailleurs concernés par l’ERTE.
– Date de congé (ce sera le premier jour où les travailleurs reprennent l’activité).
Le document est envoyé au format Excel via le registre électronique commun des administrations publiques à la direction provinciale du SEPE de la province dans laquelle se trouve le centre de travail concerné. Il peut également être envoyé directement par courrier électronique à l’adresse électronique de l’adresse provinciale du SEPE correspondante.
Puis-je renvoyer un travailleur à l’ERTE ?
Beaucoup d’entreprises qui ont dû réintégrer certains de leurs travailleurs dans le personnel en raison d’une reprise de leur activité, ont vu la nécessité de renvoyer leurs employés réintégrés à l’ERTE parce que l’entreprise ne fonctionnait pas comme prévu.
Dans ce cas, tant que l’entreprise n’informe pas à l’autorité du travail la renonciation expresse à l’ERTE ou tant que l’ERTE ne se termine pas, elle peut affecter et réaffecter les travailleurs inclus dans l’ERTE.