QU’EST-CE QUE LE CROWDFUNDING ET COMMENT EST-IL TAXÉ ?
Patrick2024-03-27T09:32:14+00:00Aujourd’hui, tout entrepreneur connaît la difficulté d’emprunter de l’argent à la banque, de ne pas avoir de dettes, d’être un bon payeur, de devoir équilibrer les chiffres, la garantie personnelle des associés, les frais de démarrage, l’enfer. Mais il existe d’autres moyens de financement et nous vous expliquons ici comment financer un projet d’entreprise et par le biais d’une plateforme de ‘Crowdfunding’.
Qu'est-ce que le crowdfunding ?
Le crowdfunding (ou financement participatif) est une formule utilisée pour mettre en relation des entrepreneurs (PME et start-ups) qui ont besoin de financement pour leurs projets avec des investisseurs potentiels intéressés par le financement de ces projets en échange d’une contrepartie.
L’investissement peut prendre différentes formes :
- L’octroi d’un prêt. Dans ce cas, la contrepartie sera le remboursement du capital prêté augmenté des intérêts.
- En acquérant des actions ou des participations dans l’entreprise. L’investisseur devient alors un partenaire et participera, le moment venu, aux bénéfices de l’entreprise.
Comment fonctionne le crowdfunding ?
- Tout d’abord, l’entrepreneur (le promoteur du projet) envoie sa proposition ou son idée d’entreprise à une plateforme de crowdfunding (en tapant « plateforme de crowdfunding » dans le moteur de recherche Google, vous trouverez différentes options).
- La plateforme étudie ensuite la proposition et décide de la publier et de la promouvoir pendant un certain temps.
- Enfin, les investisseurs potentiels évaluent les différents projets et, s’ils sont intéressés, fournissent des fonds.
Si le montant stipulé n’est pas réuni dans le délai imparti, la plateforme rembourse les contributions des investisseurs.
Avantages du crowdfunding
La vérité est que le crowdfunding est une question d’avantages, mais vous devez avoir une idée ou un projet intéressant et solide pour attirer les investisseurs.
C’est négociable
Le crowdfunding offre la possibilité au promoteur et à l’investisseur de négocier le financement à prêter selon la forme qu’il prend (via des prêts ou via l’acquisition de titres négociables).
En revanche, vous disposez d’un faible pouvoir de négociation avec une banque (surtout si vous êtes en phase de démarrage et que vous ne disposez pas d’une solide expérience professionnelle), et vous devez donc généralement accepter les conditions imposées par la banque.
C’est bon marché
Le promoteur du projet qui reçoit le financement sous forme de prêt n’est tenu de rembourser à l’investisseur que le montant reçu, majoré des intérêts convenus.
Par conséquent, les frais d’arrangement et les frais de non-disposition ou d’annulation anticipée qui sont généralement appliqués par les banques disparaissent.
Il est souple et sûr
L’ensemble du processus est réalisé via la plateforme en ligne de manière pratique et efficace, sans la bureaucratie et les formalités du financement bancaire.
En outre, avec le nouveau règlement, ces opérations seront plus sûres, car un cadre juridique a été établi avec les moyens de plainte correspondants en cas de non-conformité et sa procédure de sanction.
Il existe actuellement différents types de crowdfunding (ou financement par la foule). Voir ci-dessous comment chacun d’entre eux est taxé.
crowdfunding d'investissement
Une première alternative est le « crowdfunding d’investissement » (ou equity crowdfunding), qui est réservé aux entreprises (SA et SL).
Dans ce cas, les investisseurs réunis sur la plateforme de crowdfunding acquièrent des actions de l’entreprise.
Cette alternative peut être très avantageuse pour les investisseurs, puisque, si la société a été constituée au cours des trois dernières années, leurs contributions peuvent bénéficier d’une déduction dans l’IRPF de 20 %.
(L’investissement annuel maximum par investisseur éligible à la déduction est de 50 000 euros).
Le Crowdlending
Une autre alternative courante est le « Crowdfunding lending » (ou Crowdlending), par lequel la plateforme d’investissement attire des investisseurs qui accordent des prêts à l’entreprise en échange d’intérêts.
Comme pour les autres prêts, les intérêts payés par la société sont une charge déductible pour la société, et les associés doivent payer l’impôt sur ces intérêts dans leur impôt sur le revenu personnel, en les incluant dans la base d’épargne.
Crowdfunding avec récompense
Transaction avec TVA.
Une autre option de financement est le « Crowdfunding avec récompense ».
Par cette méthode, l’investisseur fait un apport en numéraire et, en échange, l’entreprise s’engage à livrer un bien ou un service (généralement les produits ou services qu’elle commercialisera).
Dans ce cas, la livraison en espèces est considérée comme un paiement anticipé pour ces opérations, de sorte que l’entreprise doit émettre une facture et facturer la TVA correspondante et la verser à l’administration fiscale.
Dépôt.
En revanche, l’entreprise doit calculer le revenu correspondant et payer l’impôt correspondant au titre de l’impôt sur les sociétés (ou de l’impôt sur le revenu des personnes physiques dans le cas d’un entrepreneur individuel).
Toutefois, s’il est convenu que la livraison ou le service sera effectué après une certaine période, le montant reçu peut être considéré comme un paiement anticipé de la part des clients et calculé comme un revenu au moment où la livraison ou le service est effectué.
sans récompense
Donation.
La dernière modalité est le « crowfunding sans récompense », dans lequel l’entreprise reçoit des dons pour son activité. Ce type de crowdfunding peut être pratiqué par des entreprises qui, bien qu’ayant un but lucratif, exercent une activité bénéfique pour la société ou l’environnement (par exemple, une entreprise qui fait de la recherche dans le domaine des énergies propres).
Dans ce cas :
- Si le bénéficiaire du don est une société, il doit déclarer un revenu plus élevé et être imposé sur celui-ci dans le cadre de l’impôt sur les sociétés.
- S’il s’agit d’un entrepreneur individuel, le montant reçu est un don et doit être imposé au titre de l’impôt sur les donations (ISD).
Excédent de dons.
Cette imposition à l’ISD est également due si les investisseurs reçoivent un bien ou un service d’une valeur inférieure à leur contribution.
C’est le cas, par exemple, d’un entrepreneur qui entend obtenir des contributions de 20 euros pour son projet en échange de la remise d’un bracelet d’une valeur de 5 euros : il doit déclarer un don de 15 euros.
Donation.
La dernière modalité est le « crowfunding sans récompense », dans lequel l’entreprise reçoit des dons pour son activité. Ce type de crowdfunding peut être pratiqué par des entreprises qui, bien qu’ayant un but lucratif, exercent une activité bénéfique pour la société ou l’environnement (par exemple, une entreprise qui fait de la recherche dans le domaine des énergies propres).
Dans ce cas :
Si le bénéficiaire du don est une société, il doit déclarer un revenu plus élevé et être imposé sur celui-ci dans le cadre de l’impôt sur les sociétés.
S’il s’agit d’un entrepreneur individuel, le montant reçu est un don et doit être imposé au titre de l’impôt sur les donations (ISD).
Excédent de dons.
Cette imposition à l’ISD est également due si les investisseurs reçoivent un bien ou un service d’une valeur inférieure à leur contribution.
C’est le cas, par exemple, d’un entrepreneur qui entend obtenir des contributions de 20 euros pour son projet en échange de la remise d’un bracelet d’une valeur de 5 euros : il doit déclarer un don de 15 euros.
Chaque type de crowdfunding est taxé différemment. Ainsi, dans le cas du crowdfunding avec récompense, l’entreprise doit facturer la TVA sur la valeur des biens qu’elle livre en échange des contributions reçues.