Idée pour réduire vos impôts sur le revenue en 2023 en Espagne
Patrick2024-03-05T17:48:42+00:00Voyez si vous pouvez prendre des mesures avant la fin de l’année pour réduire votre impôt sur le revenu en 2023. Voici quelques idées pour optimiser votre facture fiscale avant la fin de l’année. Mais
Personne n’aime payer des impôts ne-ce pas. Pourquoi ?
- Parce que nous ne savons pas exactement où va notre argent.
- L’être humain est égoïste par nature.
- Parce que les hommes politiques sont tous des voleurs et des menteurs.
- Parce que nous ne savons pas et c’est tout.
Ce sont peut-être là vos raisons de payer moins d’impôts sur le revenu 2023, mais nous vous donnons ici quelques conseils juridiques qui vous permettront de réduire votre impôts sur le revenu.
Incitations applicables pour réduire vos impôts sur le revenu en 2023
Amortir votre hypothèque
Déduction pour le logement.
Si vous avez acheté votre logement avant 2013 et que vous bénéficiez de la déduction pour l’achat de votre résidence principale, calculez les montants que vous avez payés au cours de l’année pour les emprunts utilisés pour cet achat (capital plus intérêts).
Si vous n’atteignez pas 9.040 euros (le montant maximum pour lequel vous avez droit à une déduction fiscale), effectuez un remboursement anticipé avant la fin de l’année jusqu’à ce que vous atteignez ce chiffre. Vous maximisez ainsi votre déduction et pourrez économiser 15 % du total des montants payés au titre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques .
Dans le calcul des montants déductibles, n’oubliez pas d’inclure les primes annuelles payées pour les assurances dommages et vie que la banque vous a obligé à souscrire pour vous accorder le prêt hypothécaire , ainsi que les débours ou paiements dérivés de la couverture des taux d’intérêt.
Contribution aux plans de pension
Réduction de l’impôt sur le revenu 2023 des personnes physiques.
D’autre part, n’oubliez pas la possibilité de verser de l’argent à votre plan de pension avant la fin de l’année.
De cette manière, vous réduirez la base de l’impôt sur le revenu des personnes physiques des montants apportés et obtiendrez une économie pouvant atteindre 47 % de ces montants (voire plus, en fonction de la communauté autonome dans laquelle vous résidez). À cet effet :
En 2023, la cotisation maximale à un plan de pension personnel est de 1.500 euros.
Pour les cotisations aux plans d’entreprise, cette limite est augmentée de 8.500 euros supplémentaires, de sorte que si vous ne cotisez pas à votre plan de pension personnel, la limite pour les cotisations aux plans d’entreprise s’élève à 10.000 euros.
Plans pour les indépendants.
Si vous êtes travailleur indépendant, vous pouvez, à partir de cette année, cotiser jusqu’à 4.250 euros aux nouveaux plans sectoriels de retraite pour travailleurs indépendants ou aux nouveaux plans simplifiés de retraite promus par des associations ou fédérations de travailleurs indépendants, ou par des syndicats, des associations professionnelles ou des mutuelles dont les participants sont exclusivement des travailleurs indépendants.
Ces cotisations, ajoutées aux cotisations aux plans de pension personnels et aux cotisations aux plans de pension d’entreprise, ne peuvent dépasser un total de 10.000 euros.
Régime du conjoint.
N’oubliez pas non plus que vous pouvez verser jusqu’à 1.000 euros supplémentaires au régime de retraite de votre conjoint si celui-ci ne perçoit pas de revenus du travail ou d’activités économiques, ou si ses revenus sont inférieurs à 8.000 euros.
Échange d'actions
Vendre des actions à perte pour payer moin d’impôts sur le revenu en 2023
Actions à perte.
Si vous investissez en bourse et que vos actions se négocient en dessous de leur prix d’achat, envisagez de les vendre avant le 31 décembre. Vous pourrez ainsi imputer une perte sur votre déclaration d’impôt sur le revenu des personnes physiques. Et dans certains cas, cela peut vous permettre de réaliser une économie d’impôt sur le revenu des personnes physiques [LIRPF, art. 49].
Cas 1.
Il est possible qu’au cours de cette même année, vous ayez vendu d’autres actions ou d’autres actifs (par exemple, un bien immobilier) qui vous ont rapporté un bénéfice. Dans ce cas, les pertes subies seront imputées sur ce gain, de sorte que vous économiserez entre 19 et 28 % du montant que vous avez pu imputer.
Cas 2.
S’il reste un solde négatif après compensation (parce que les pertes liées à la vente des actions sont supérieures aux gains ou parce que vous n’avez tout simplement pas de gains liés à la vente d’autres actifs), vous pouvez encore faire des économies. Vous pouvez compenser ce solde négatif avec certains revenus positifs de l’épargne (par exemple les intérêts d’emprunt ou les dividendes) dans la limite de 25 % de ces revenus positifs.
Cas 3.
Et si après cette compensation il reste un solde négatif (parce que vous n’avez pas obtenu d’intérêts ou de dividendes, ou parce qu’après avoir absorbé 25 % de ceux-ci il reste des pertes à compenser), vous pourrez compenser ce solde négatif au cours des quatre années suivantes, dans le même ordre.
Exemple : en 2023, vous avez réalisé une plus-value.
En 2023, vous avez réalisé une plus-value de 60.000 euros sur la vente d’un bien immobilier. Si, avant la fin de l’année, vous vendez des actions qui vous ont coûté 35.000 euros pour 20.000 euros, vous aurez une perte de 15.000 euros que vous pourrez compenser, ce qui vous permettra d’économiser 3.350 euros à l’impôt des personnes physiques :
Concept | Sans vente d’actions | Vente d’actions |
Plus-value | 60.000 | 60.000 |
Perte d’actions | 0 | -15.000 |
Revenu imposable | 60.000 | 45.000 |
Impôt sur le revenu des personnes physiques (1) | 12.680 | 9.330 |
19 % pour les 6 000 premiers euros de gain, 21 % pour les 44 000 euros suivants et 23 % pour les 10 000 euros suivants.
Règle particulière.
Toutefois, pour que ces pertes puissent être compensées dans les conditions indiquées, une condition doit être remplie : ne pas acheter d’actions de la même société dans les deux mois précédant ou suivant la cession [LIRPF, art. 25.2]. Le Trésor établit cette précaution afin d’éviter que des ventes artificielles ne soient réalisées dans le seul but de compenser des pertes.
Sans cette règle, de nombreux contribuables vendraient des actions, généreraient une perte et les rachèteraient le lendemain, de sorte que leur portefeuille resterait inchangé et qu’ils compenseraient une perte fictive.
Profitez des pertes des années précédentes
Actions avec plus-values.
Si vous reportez des moins-values provenant de la vente d’un actif en attente de compensation des années précédentes (par exemple, provenant de la vente d’un bien immobilier, d’actions, etc.), vous disposez de quatre ans pour les compenser, comme indiqué ci-dessus [LIRPF, art. 49].
Compenser les pertes en cours.
Eh bien, si en 2023 cette période va se terminer et que vous avez des actions en bourse avec des bénéfices latents, vendez ces actions avant le 31 décembre et rachetez-les ensuite. La vente générera une plus-value que vous pourrez imputer sur les moins-values.
Le rachat des mêmes titres n’affecte pas le calcul de la plus-value. Comme indiqué ci-dessus, la loi relative à l’impôt des personnes physiques empêche le calcul des pertes obtenues en cas de rachat dans les deux mois suivants, mais ne dit rien sur les plus-values. Cette opération est donc tout à fait légale.
Vente future.
Vous pouvez penser qu’il n’est pas utile d’agir de la sorte, car, si vous compensez la perte, vous paierez la même chose sur votre déclaration de revenus que si vous ne faites rien. Cependant, cette opération vous permettra d’économiser de l’argent à l’avenir : en achetant les nouvelles actions, celles-ci auront une valeur d’acquisition plus élevée, de sorte que si vous décidez de les vendre plus tard, la plus-value que vous réaliserez sera moindre et l’impôt que vous devrez payer sera moins élevé.
Exemple : Vous disposez d’un report déficitaire en suspens à partir de 2019 de 81.000 euros. D’autre part, vous possédez 5 000 actions d’une société qui vous ont coûté 12 euros chacune et qui se négocient aujourd’hui à 30 euros. Pour compenser vos pertes de 2019, vous vendez aujourd’hui 4 500 actions au prix de 30 euros (ce qui vous donne le gain de 81 000 euros dont vous avez besoin) et vous les rachetez plus tard au même prix. Vous aurez alors 500 actions achetées à 12 euros et 4 500 actions achetées à 30 euros.
Si, dans quelques années, vous vendez vos 5.000 actions pour 35 euros, par exemple, vous économiserez 18.310 euros d’impôt sur le revenu :
Concept | Pas de rachat | Avec rachat |
Valeur d’achat | 60.000 (5.000 x 12) | 141.000 (1) |
Valeur de transmission | 175.000 (5.000 x 35) | 175.000 |
Bénéfice | 115.000 | 34.000 |
Impôt sur le revenu | 25.330 | 7.020 |
(500 x 12) + (4.500 x 30)