Types d’entreprises en Espagne
admin2022-12-05T12:50:54+00:00La création d’une entreprise en Espagne implique de connaître les différents types d‘entreprises en Espagne ou de formes juridiques en Espagne afin de savoir quel type de société vous convient le mieux ou quelle est la bonne pour vous. Lorsque vous créez une entreprise en Espagne, vous pouvez le faire en tant qu’indépendant ou en créant une société.
Pour savoir quel types d’entreprises en Espagne est le plus adapté a vos besoin, il est important de prendre en compte le type d’activité qui va être exercé.
Société à responsabilité limitée (SPRL)
Il s’agit du type de société le plus courant en Espagne pour les PME, car les entrepreneurs sont responsables sur leurs propres biens de toutes les dettes que la société a pu contracter et la société est limitée uniquement au capital apporté, qui doit être de 3 000 euros minimum.
Si elle est constituée par une seule personne, elle est appelée Sociedad Limitada Unipersonal, mais les associés peuvent être soit des employés de la société, soit des associés au capital. En effet, il est possible de le mettre en place en peu de temps grâce à des procédures électroniques. En outre, les impôts de ce type de société sont moins élevés que ceux d’un travailleur indépendant. Cependant, les actions ne peuvent pas être facilement transférées, car les partenaires ont la priorité, de sorte que l’inclusion de nouveaux investisseurs peut être un désavantage.
Société anonyme
Il s’agit du deuxième type de société commerciale le plus courant en Espagne. En effet, certaines activités comme les entreprises pharmaceutiques ou les entreprises bancaires, entre autres, nécessitent ce type de société. Cependant, il n’est pas si facile à créer en raison de ses exigences. Un capital minimum de 60 000 euros est requis pour sa constitution, avec une libération de 25 % du montant total au moment de l’acte public, bien qu’elle puisse être créée avec une seule personne.
Bien que ce type de société soit divisé en actions librement cessibles, les associés ont une responsabilité limitée par rapport au capital apporté et peuvent être cotés en bourse. Un point négatif est que la présence de personnes extérieures ne peut être contrôlée et que la procédure de constitution est plus complexe que celle d’une société à responsabilité limitée.
Société en nom collectif
Il s’agit d’un type de partenariat dans lequel les partenaires jouent un rôle très important. Elle doit être constituée avec un minimum de deux associés et n’exige pas de montant minimum de capital. Tous les partenaires doivent agir conjointement et participer au partenariat conformément à l’accord. Dans ce cas, chaque partenaire est personnellement responsable en cas de dette. Cependant, la société est autonome sur le plan patrimonial, de sorte qu’elle est responsable des dettes sur son propre patrimoine, tout comme les associés sont solidairement responsables des dettes de la filiale.
Il existe deux types de partenaires dans cette entreprise : les capitalistes et les industriels. Les premiers gèrent l’entreprise, fournissent la main-d’œuvre et le capital et sont affectés par les bénéfices et les pertes. Ce dernier ne fournit que la valeur travail et n’aura accès qu’aux bénéfices.
Entreprise détenue par des travailleurs
Un minimum de deux associés est requis pour la création de cette société, mais aucun associé ne peut détenir plus d’un tiers du capital. Les travailleurs indépendants peuvent se regrouper pour former une société de travailleurs ayant des caractéristiques particulières et certains avantages fiscaux.
L’entreprise détenue par les travailleurs est une société commerciale privée dans laquelle les travailleurs fournissent leurs services dans le cadre d’une relation contractuelle à durée indéterminée. On peut en distinguer deux types : les sociétés anonymes (sociedades anónimas) et les sociétés à responsabilité limitée (sociedades limitadas). Les premiers bénéficient d’une plus grande souplesse juridique, car le montant des apports des actionnaires n’est pas limité et ils sont exonérés à 99 % des droits de mutation et des droits de timbre. Dans le cas des sociétés à responsabilité limitée, les salariés qui sont associés ont le contrôle de l’entreprise.
Société en commandite
La constitution d’une société en commandite requiert la participation d’au moins deux associés et il n’y a pas de limite maximale fixée.
Une société en commandite simple est une société en commandite dans laquelle les associés contribuent au travail, mais ne sont pas obligés d’apporter du capital. Elle est régie par l’impôt sur les sociétés sur le plan fiscal, mais il n’y a pas de capital minimum requis pour sa constitution.
Il existe également la société en commandite par actions, qui se distingue de la précédente par l’exigence d’un capital minimum de 60 000 euros divisé en actions.
Coopérative
La société coopérative a un caractère social car elle est créée dans le but de créer, maintenir et améliorer les emplois de ses membres. Chaque membre a la possibilité de voter quel que soit le capital apporté.
Les coopératives relèvent à la fois de l’État et de la communauté autonome, selon le cadre juridique applicable, et doivent être inscrites au registre des coopératives de la communauté autonome concernée. Un minimum de trois membres est requis pour leur création, et aucun d’entre eux ne peut détenir plus de 45% du capital. Il existe deux types de coopératives : les coopératives de premier et de second degré. Les coopératives du premier degré ont pour membres des personnes physiques ou morales. Les coopératives de second rang, quant à elles, ont pour membres d’autres coopératives.
Les coopératives ont des statuts qui déterminent les cotisations obligatoires et le capital minimum. En outre, dans le cas où l’assemblée émet des titres pour des contributions volontaires, ceux-ci sont librement transférables entre membres et associés. En effet, un membre qui quitte la coopérative a le droit d’exiger un remboursement actualisé des cotisations obligatoires.