Guide de control du temps de travail pour les entreprises
admin2023-01-06T05:00:22+00:00L’enregistrement de la journée de travail, entré en vigueur le 12 mai, a semé le chaos entre indépendants et PME.
Tellement que depuis le Ministère du Travail ont élaboré un guide pour clarifier certains de ces doutes.
Tellement que depuis le Ministère du Travail ont élaboré un guide pour clarifier certains de ces doutes.
La nouvelle législation oblige toutes les personnes qui ont un ou plusieurs employés à conserver un contrôle exhaustif de leurs heures de travail, ce qui affecte pleinement les indépendants et les PME.
Nous analysons les principaux doutes soulevés par les entreprises, les travailleurs et les syndicats et la solution proposée par le gouvernement.
1. Le relevé horaire s’applique à tous les travailleurs, quel que soit le jour où ils travaillent, le secteur et l’entreprise auxquels ils appartiennent.
Tous les travailleurs, quels que soient leur journée, leur secteur ou leur entreprise, doivent enregistrer leur heure d’entrée et de sortie, y compris les travailleurs mobiles effectuant leur journée en dehors du lieu de travail (transporteurs ou commerciaux). Cependant, les exceptions suivantes sont établies:
– Les cadres supérieurs qui ne seront pas tenus d’enregistrer leur journée de travail.
– Le personnel des cadres intermédiaires qui ont convenu avec la société d’un régime de libre disposition de la société qui sera obligé d’enregistrer leur journée de travail et dont le dépassement sera réputé compensé par leur rémunération.
– les travailleurs ayant un régime spécifique ou particulier, tels que les travailleurs à temps partiel déjà tenus d’enregistrer leur journée de travail, les travailleurs de la marine marchande et ceux qui fournissent des services d’interopérabilité transfrontalière dans le transport ferroviaire.
– Travailleurs indépendants et membres de coopératives.
– Les travailleurs qui ont reconnu des mesures de rapprochement et modifié les horaires de travail pour compenser les journées surchargées de travail de ceux qui ont une journée de travail réduite, on comprendra que leur journée de travail est mensuelle.
– Les travailleurs qui effectuent du télétravail enregistrent leur journée de travail par des moyens télématiques ou similaires.
2. L’obligation d’enregistrer le jour ouvrable des travailleurs correspond à l’entreprise.
L’entreprise doit être celle qui met à la disposition des travailleurs le moyen d’enregistrer leur journée de travail. Et, dans le cas des entreprises de travail temporaire, l’entreprise utilisatrice doit le faire et s’il s’agit de sous-traitance, l’entreprise sous-traitante doit le faire.
3. Le temps de travail effectif est compris entre l’heure d’entrée et de sortie du travailleur.
On considère que le temps de travail effectif se situe entre le moment de l’entrée et de la sortie, recommandant de comptabiliser de manière indépendante les pauses obligatoires ou volontaires de sorte qu’elles ne soient pas considérées comme du temps de travail effectif.
Dans le cas de travailleurs qui travaillent en dehors du centre de travail, ils doivent enregistrer leur journée de travail effective sans tenir compte du temps dont dispose l’entreprise pour être indemnisé.
4. L’entreprise mettra à la disposition des travailleurs les moyens de se conformer à l’enregistrement du jour.
L’entreprise, unilatéralement ou par accord entre l’organisation et les travailleurs, choisira le système de contrôle du temps libre, dans la mesure où il garantit l’enregistrement correct de la journée de travail des travailleurs. Cela peut provenir de systèmes sur support papier ou télématique tels que des applications informatiques, des documents papier, des cartes, etc.
L’entreprise doit mettre ces registres quotidiens à la disposition des travailleurs, les conserver pendant quatre ans et les afficher à l’inspection du travail en cas de contrôle.
5. Les heures supplémentaires doivent être comptabilisées et payées aux travailleurs.
En plus d’être obligées d’enregistrer le travail quotidien, les entreprises doivent enregistrer les heures supplémentaires qui doivent être payées en donnant au travailleur le récépissé correspondant.
Les entreprises qui ne respectent pas ces obligations pourraient être passibles de deux types de sanctions:
– Légère pénalité comprise entre 60 et 625 euros lorsque l’entreprise ne fournit pas ou ne les informe pas des dossiers de travail.
– Pénalité sévère comprise entre 625 et 6 250 euros en cas d’irrégularité dans les horaires ou de non paiement des heures supplémentaires des employés.
Toutefois, le ministère du Travail a annoncé que les entreprises qui ne disposent pas d’un système d’enregistrement des heures de travail et qui sont soumises à une inspection ne peuvent pas être sanctionnées si elles démontrent qu’elles négocient la mise en œuvre avec les représentants des travailleurs. d’un système qui garantit le contrôle des horaires. Pour cela, l’inspection leur donnera un délai d’un ou deux mois pour la mise en œuvre de ce système.